CORSIER
Corsier fut
habitée dès l’époque du Néolithique et de l’âge du Bronze. La station de
Corsier-Port, consistant en un ensemble de villages palafittiques et qui fut
signalée en 1858, fait partie des stations littorales suisses inscrites au
Patrimoine Mondial de l’Unesco. Des recherches furent effectuées à partir
des années 1970, poursuivies ensuite dans les années 1990, pour comprendre le
site et délimiter les surfaces d’occupation.
Corsier,
dont l’étymologie selon le site internet d’Henry Suter dérive d’un nom de
domaine gallo-romain (Curtiacum ou Cordiacum), fut mentionné pour la
première fois au XIIIe siècle lorsque la famille de Compey,
vassale des Faucigny, céda ses droits au comte de Genève. La paroisse de
Corsier, citée en 1323, relevait de l’évêque de Genève, puis du chapitre
cathédral.
Au XIVe
siècle Corsier fit partie des possessions du comte de Savoie et fut rattachée
au bailliage du Chablais.
Comme
d’autres communes, le village subit l’invasion bernoise de 1536 à 1567, puis
revint au duc de Savoie ; cela marqua le retour au
catholicisme. Saint François de Sales en fut le curé de 1595 à 1601.
Après
l’invasion du duché par l’armée française (1792), Corsier fut rattaché au
département du Mont-Blanc d’abord et à celui du Léman ensuite.
Le traité de
Turin de 1816 scella le sort du village qui fut réuni à Genève et forma avec
Anières une seule entité, jusqu’à la scission de 1858, dues à des querelles sur
des dépenses à engager ou non.
Le village
connait depuis les années 1960 un développement démographique constant.
A voir, à visiter…
L’église Saint Jean Baptiste, construite sur des fondations
romaines, possède un chœur rectangulaire datant du XIIIe ou du début
du XIVe siècle, une abside semi-circulaire du Xe siècle
un clocher-porche également du XIVe. Des restaurations eurent lieu
en 1970 et en 1983.
Le château fut la maison forte de la
famille noble de Corsier dont la lignée s’éteignit en 1428. L’édifice actuel
remonte à la seconde moitié du XVIIe siècle sur l’emplacement du
château médiéval et fut rénové à plusieurs reprises (dont la dernière fois en
1972. Au XIXe siècle il abrita une brasserie. Actuellement le
château et ses dépendances sont occupés par un centre équestre.


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