COLLONGE-BELLERIVE
Collonge-Bellerive est une
commune formée de trois villages : Collonge, Vésenaz et Saint-Maurice
ainsi que des hameaux de Cherre, Bellerive, La Repentance et La Capite.
Des recherches archéologiques ont permis de trouver trois stations littorales immergées datant de l’âge du Bronze.
Les lieux furent habités aussi à l’époque romaine, car les vestiges d’une villa ont été retrouvés ainsi qu’un trésor de 900 monnaies qui furent probablement enfouies lorsque la région fut envahie par les alamans en 277.
En 1153 on retrouve la première mention de Collonges dans la bulle du pape Eugène III à propos de l’église du village.
Au XIVe siècle le fief est partagé entre l’abbaye de Bellerive, les seigneurs de la Bâtie-Cholay, ceux de Veigy et le Chapitre de Saint-Pierre de Genève.
D’abord possession du comté de Genève, Collonge fut ensuite rattaché à la Savoie à partir de 1401.
Lors de l’invasion de 1536 les paroisses de Collonges, Vésénaz et Saint Maurice furent réunies en une seule paroisse protestante. L’abbaye cistercienne de Bellerive gravement endommagée, tomba en ruine. En 1598, ce fut le retour du culte catholique.
Au XVIIe siècle le duc de Savoie fit construire un château à Bellerive pour contrecarrer le commerce genevois. Il devint par la suite un dépôt de sel et une douane jusqu’à l’invasion française en 1792. C’est à cette date que les trois villages de Collonge, Vésenaz et Saint. Maurice furent réunis en une seule commune.
Après le Congrès de Vienne (1815), Collonge retourna à la Savoie, mais le traité de Turin de 1816 le réunit au canton de Genève.
L’expansion du village de Collonge, amorcée au XIXe avec la construction de maisons au bord du lac, se poursuivit au XXe siècle, surtout après 1945, avec des sites agricoles et une zone industrielle.
Des recherches archéologiques ont permis de trouver trois stations littorales immergées datant de l’âge du Bronze.
Les lieux furent habités aussi à l’époque romaine, car les vestiges d’une villa ont été retrouvés ainsi qu’un trésor de 900 monnaies qui furent probablement enfouies lorsque la région fut envahie par les alamans en 277.
En 1153 on retrouve la première mention de Collonges dans la bulle du pape Eugène III à propos de l’église du village.
Au XIVe siècle le fief est partagé entre l’abbaye de Bellerive, les seigneurs de la Bâtie-Cholay, ceux de Veigy et le Chapitre de Saint-Pierre de Genève.
D’abord possession du comté de Genève, Collonge fut ensuite rattaché à la Savoie à partir de 1401.
Lors de l’invasion de 1536 les paroisses de Collonges, Vésénaz et Saint Maurice furent réunies en une seule paroisse protestante. L’abbaye cistercienne de Bellerive gravement endommagée, tomba en ruine. En 1598, ce fut le retour du culte catholique.
Au XVIIe siècle le duc de Savoie fit construire un château à Bellerive pour contrecarrer le commerce genevois. Il devint par la suite un dépôt de sel et une douane jusqu’à l’invasion française en 1792. C’est à cette date que les trois villages de Collonge, Vésenaz et Saint. Maurice furent réunis en une seule commune.
Après le Congrès de Vienne (1815), Collonge retourna à la Savoie, mais le traité de Turin de 1816 le réunit au canton de Genève.
L’expansion du village de Collonge, amorcée au XIXe avec la construction de maisons au bord du lac, se poursuivit au XXe siècle, surtout après 1945, avec des sites agricoles et une zone industrielle.
A voir, à visiter…
La maison forte ou château de Vésenaz,
fut bâtie en tant que résidence en 1448 par Pierre Curt. Le bâtiment passa
ensuite aux mains de différents propriétaires (Festi, de Sionnas, Favre, qui
fit refaire la toiture au XVIe siècle, Giannone…) et fut partagé en
deux après 1777. Les deux parties furent classées Monument Historique en 1987 et 1988.
Un toit pointu surmontait
autrefois la tour ou donjon qui abrite un escalier à vis ; il fut rasé en
1892. La tour fut également privée de sa partie supérieure et la démolition se
poursuivit jusqu’à la hauteur de la corniche du corps de logis principal.
Le château de Bellerive, construit entre 1668 et 1674 pour le duc de Savoie
Charles-Emmanuel II se compose d’un long bâtiment flanqué de tours carrées et
de deux ailes. Il abritait des entrepôts et des magasins pour le stockage du
sel et autres denrées. Vendu comme bien national à la Révolution, il fut
transformé à plusieurs reprises. Le jardin du côté méridional fut dessiné en
1966 pour l’Aga Khan, devenu propriétaire des lieux.
L’actuelle église Saint-Léger
date du XIXe
siècle, l’édifice préexistant, jugé trop petit, fut démoli en 1792 mais les travaux furent
suspendus lors de l’invasion de la Savoie par la France. Des
recherches ont permis de montrer que le tout premier édifice religieux de
Collonge était d’époque préromaine et reconstruit au moins trois fois avant la
version actuelle.



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