ANTHY-SUR-LÉMAN

Anthy-sur-Léman est une commune sise entre les rives du Léman et les forêts du bois d’Anthy, au pied de la colline d’Allinges.
Le lieu fut une station lacustre durant la première partie du Paléolithique (2,5 millions – 12000 AP) , car des fouilles ont permis de retrouver divers objets (haches polies, tessons de poterie, fragments de bois de cerf travaillé…) au lieu-dit Contamines, les restes d’un aqueduc en tuiles à rebord ont été retrouvés, témoins probables d’une colonie romaine.
D’autres traces archéologiques, notamment un squelette du VIIIe siècle, tendraient à prouver une occupation ultérieure burgonde ou franque.
Le premier document où le nom du village apparait, date du XIIe siècle, il s’agit d’une décision arbitrale prononcée par l’évêque de Vienne pour mettre fin aux différends entre l’évêque et le comte de Genève où un « Rodolphe d’Antiez » est cité. Selon le site internet d’Henry Suter l’origine du nom du village est gallo-romaine et indiquerait un nom de domaine ; Charles Marteaux en 1921 avait mentionné l’existence d’un propriétaire franque ou burgonde, Antecharius, fondateur d’une chapelle primitive ce qui avait, selon lui, fait oublier les origines romaines du lieu.
Un syndic présidait la communauté au XVIe siècle. En 1602, la paroisse d´Anthy fut réunie à celle de Margencel puis redevint indépendante en 1608 et prit le nom d´Anthy-sur-Léman par décret ministériel du 4 août 1971. Réunie à Thonon-les-Bains par arrêté préfectoral du 9 octobre 1974, elle redevint une commune indépendante en janvier 1983.

A voir, à visiter…

L’église Saint Barthélemy, édifiée en 1882 sur l’emplacement d’une chapelle qui devait exister déjà au VIIIe siècle recèle un Christ polychrome du XVe siècle, classé Monument Historique. 
L'église St. Barthélemy (photo de l'auteur du blog)

Á voir également la Pierre du communal de la Tour, dite « pierre des sacrifices » ou encore « pierre du Vuarnet » (du nom de son découvreur), classé Monument Historique en 1907, il s’agit de 44 cupules de 1-8 cm de diamètre et de 5 mm à 4 cm profondeur, posées sur un bloc d’origine glaciaire. Selon certains historiens elles pourraient être liées au culte de la fécondité ou agraire ; d’autres croient qu’il s’agit de vestiges d’un cromlech (ou enceinte circulaire)   
Une station lacustre immergée de la première moitié du paléolithique (âge de la pierre polie), a été découverte ainsi que divers objets : 3 haches polies, des tessons de poterie, des fragments de bois de cerf travaillés.
Le hameau traditionnel de Sèchez, situé entre Anthy et Margencel, est constitué de fermes caractéristiques du passé agricole du village.

Une vue du village (photo de l'auteur du blog)





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