ANIERES
Formée en 1858, la commune
d’Anières comprend le village homonyme et les hameaux de Chevrens et de Bassy.
Des recherches ont permis de
déterminer que le rivage fut occupé par des palafittes dès 3000-2500 avant J.C.
La présence de colons à l’époque gallo-romaine est attestée par la découverte
d’une nécropole datant du VIIème siècle à Chevrens.
Au Moyen Âge Anières forma,
avec Chevrens, une paroisse indépendante relevant du prieuré genevois de
Saint-Victor.
Le village était le fief de la
famille d’Anières, vassale des Faucigny et qui s’éteignit au début du XVe
siècle. Elle possédait un château à Bassy aujourd’hui disparu.
Sous l’occupation bernoise (de
1536 à 1567), Anières passa à la Réforme et le fief de Bassy fut acheté par
Genève qui avait hérité des droits du prieuré de Saint Victor. Ces droits
furent conservés après la reconquête de la Savoie par le duc et le retour au
catholicisme. La paroisse d’Anières fut rattachée à celle de Corsier ;
l’ancienne église paroissiale sera démolie en 1835.
Avec l’invasion française, en
1793, le village fut rattaché d’abord au département du Mont-Blanc et ensuite
(1798) à celui du Léman.
Anières fit partie des
communes qui furent réunies à Genève après le traité de Turin de 1816. Elle
forma alors une commune unique avec Corsier, mais des dissensions, dues
notamment aux dépenses, amenèrent à la scission de 1858.
Dans la seconde moitié du XIXe siècle, la construction de la
route d’Hermance contribua au développement du village, principalement vers le
lac où des villas ont été construites.

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